La SEZ : Société d’Ethnozootechnie

Brèves juillet 2018

publié le 29 juillet 2018

Une marque pour valoriser la vache Froment du Léon

Avec ses 379 femelles, cette race bretonne est encore considérée comme menacée. Et pourtant c’est une belle beurrière avec son lait à plus de 50 g/kg de lait. "Il faut environ 17 litres de lait pour faire 1 kg de beurre, contre 20 à 23 litres pour une race classique", indique le Syndicat des éleveurs. Dans l’idée de développer leur race et en la valorisant, le syndicat des éleveurs de vaches Froment du Léon a lancé sa marque début juin : La Froment du Léon, tellement crème et vachement beurre. (NL RéussirLait n° 121du 29 juin 2018).

Transhumance ovine et caprine dans la lande du Médoc

Le Conservatoire des races d’Aquitaine a lancé une transhumance de six mois dans la lande du Médoc afin de protéger deux races locales menacées : le mouton Landais et la chèvre des Pyrénées. Le 19 avril dernier, un troupeau de 400 brebis et chèvres, avec leurs jeunes agneaux et chevreaux, a quitté la bergerie de Saint-Aubin-de-Médoc en Gironde. Le berger et son troupeau vont parcourir environ 140 km sur des territoires abandonnés par l’élevage traditionnel avec la double mission de mener des expériences sur le pastoralisme et l’entretien des sous-bois et de sensibiliser sur la disparition des races d’élevage locales. « C’est une expérience innovante et une aventure qui permet d’aller à la rencontre des habitants, notamment des anciens qui ont vu disparaitre le pâturage traditionnel dans leur territoire, ou des plus jeunes qui ne l’ont jamais connu et en ignorent tout », explique Régis Ribéreau-Gayon, président du Conservatoire des Races d’Aquitaine. Le Conservatoire des races d’Aquitaine fait appel au financement participatif sur Miimosa pour financer cette transhumance. Plus d’infos sur https://biodiversite.racesaquitaine.fr/

Deux fois moins d’hectares de céréales pour nourrir les porcs depuis 40 ans

Moins 50 %, c’est l’évolution depuis quarante ans de la surface de céréales nécessaire pour produire l’intégralité de la production porcine française, soit 2,2 millions de tonnes équivalent carcasse (tec). En 1980, avec des rendements de 50 quintaux par hectare et un indice global de 3,55, l’alimentation des porcs mobilisait 1,6 million d’hectares de céréales. Il n’en faut maintenant que 800 000 hectares, grâce à l’augmentation des rendements (75 q/ha) et la baisse de l’indice de consommation global (2,82). (NL RéussirPorc 13/07).