Des dépêches de janvier 2019 du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 13 janvier 2019

Droits des paysans

La 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 17 décembre 2018 une déclaration sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales. Une déclaration qui satisfait l’organisation Via Campesina et ses alliés qui entendent soutenir sa mise en œuvre au niveau régional et national. (dépêche TNC 21/12/2018)

La recherche veut tester « l’effet cocktail » des produits chimiques

Le défi est immense : mesurer l’effet sur la santé des cocktails de produits chimiques auxquels nous sommes exposés, mais « la bonne nouvelle c’est que nous avons pour cela de nouveaux outils », résume mercredi le PDG de l’Inra Philippe Mauguin à l’ouverture d’un colloque sur les contaminants alimentaires. Une nouvelle notion a émergé, « l’exposome », c’est-à-dire la totalité des expositions d’un individu à des facteurs environnementaux au cours de sa vie, en commençant par le fœtus. Nous sommes soumis au cours de la vie à plus de 100 000 substances chimiques auxquelles s’ajoutent les toxines naturelles (provenant des champignons) et les substances « néoformées », c’est-à-dire issues des processus de transformation et de préparation des aliments. (dépêche AFP 20/12/2018)

Etiquetage sur origine de la viande et du lait dans les plats cuisinés

La France a été autorisée par l’Union européenne à poursuivre jusqu’au 31 mars 2020 l’étiquetage de l’origine de la viande et du lait dans les plats cuisinés, a annoncé mercredi le ministère de l’agriculture. La France avait obtenu en 2016 de la Commission européenne le droit de tester à titre expérimental ce mode d’étiquetage pendant deux ans, jusqu’au 31 décembre 2018. Les agriculteurs comme les associations de consommateurs souhaitaient pouvoir maintenir le dispositif au-delà de cette date. Avec cette autorisation, pendant 15 mois encore, seuls les produits transformés avec 100 % de viande française ou 100 % de lait français pourront porter l’étiquette « Produit d’origine française ».. (dépêche AFP 26/12/2018)

Système alimentaire : une accélération des transformations

Explosion du bio, essor des substituts à la viande et aux produits laitiers, circuits courts et consommation locavore, décollage de l’e-commerce, arrivée de l’intelligence artificielle dans nos cuisines… le système alimentaire est en pleine transformation, indique l’étude Vigie Alimentation 2018. Détail : www.futuribles.com ‘(dépêche Agrimutuel 04/01/2019))

Filière viande bovine : du scénario catastrophe à l’avenir assuré, 5 hypothèses à l’horizon 2040)

L’interprofession bovine a missionné Franceagrimer pour mener une étude prospective sur la filière bovine à l’horizon 2040, abordant à la fois le contexte général – climatique, économique et sociétal – le contexte propre à la filière bovine et l’évolution des marchés. Du pire au meilleur pour les éleveurs, cinq scénarios sont envisagés. L’étude doit « servir les décideurs de la filière en vue de l’élaboration de stratégies gagnantes ». (dépêche TNC 03/01/2019)

Innovation en agriculture

Le Conseil économique, social et environnemental a rendu un avis, mardi 8 janvier 2019, en matière d’innovation en agriculture. L’institution préconise d’ouvrir davantage la recherche en agriculture aux attentes des citoyens et des professionnels, pour à la fois accroître son efficacité et favoriser l’adhésion de la société. (dépêche TNC 09/01/2019))

Apiculture

Quelque 35 députés Les Républicains ont demandé lundi au gouvernement de « promouvoir la création d’un véritable plan de sauvegarde de l’abeille et des apiculteurs », dans une tribune parue sur le site internet du Monde. (dépêche AFP 24/12/2018)
L’Ecole des hautes études en apiculture (EHEA) dont la création avait été annoncée en août par l’ancien ministre de l’économie Arnaud Montebourg parallèlement au lancement d’une marque de miel « d’origine France garantie », a été inaugurée le 7 janvier à Dijon. Destinée aux personnes sans emploi et en reconversion, elle a pour but de former des entrepreneurs apicoles. La première promotion compte 8 stagiaires. (E. de la Chesnais AFP agence).

Samedi rouge

Percutés de plein fouet par cette initiative du « lundi vert » sans viande ni poisson, la filière et les défenseurs de l’élevage se mobilisent en créant un « samedi rouge ».
Interbev rappelait dans un communiqué que « les français ne mangent déjà pas de viande rouge à tous les repas : aujourd’hui, les chiffres de consommation équivalent à près de quatre jours par semaine sans viande rouge. » Sur les réseaux sociaux, beaucoup d’éleveurs ont eux aussi réagi comme Agriskippy qui explique dans une vidéo que « pour préserver l’environnement, il ne faut pas arrêter de consommer de la viande mais plutôt manger local, de saison et surtout lutter contre le Ceta et l’accord UE/Mercosur. ». (dépêche TNC 10/01/2019))