Des dépêches de novembre et décembre du site agrimutuel à consulter sur ; www.agri-mutuel.com

publié le 20 décembre 2019

Amélioration du bien-être animal

Le Conseil économique, social et environnemental a voté le 27 novembre un avis sur « Les enjeux relatifs aux conditions d’élevage, de transport et d’abattage en matière de bien-être animal », dans lequel il liste un certain nombre de recommandations pour une meilleure prise en compte de cette problématique. L’avis propose d’accompagner davantage les salariés d’abattoirs, mais également d’adopter une réglementation plus stricte et harmonisée au niveau européen, sans oublier de sensibiliser davantage le consommateur.
Enfin, l’avis insiste sur l’importance d’inclure le sujet du bien-être animal dans les accords de libre-échange « pour interdire les importations de viande ne répondant pas aux normes en vigueur en Europe. À ce titre, le Conseil considère que la ratification en l’état des accords de libre-échange (Ceta, Tafta, Mercosur…) n’est pas possible ». (dépêche TNC 28/11).

Peste porcine

La Chine devrait plus que doubler ses importations de porc cette année, en réponse à l’épidémie de peste porcine africaine qui a décimé son cheptel, a fait savoir jeudi le ministère du commerce.
Le porc étant de loin la viande la plus consommée en Chine, la maladie a fait doubler les prix sur un an en octobre dernier. Les prix des autres viandes ont également flambé.
Les importations totales devraient ainsi dépasser 3 millions de tonnes cette année, contre 1,2 million l’an dernier. (dépêche AFP : 28/11).

Label de qualité

Les 11 filières viande AOP viennent de créer la « Fédération des AOP Viandes de France » afin de « se faire davantage connaître » et de défendre leurs intérêts. L’assemblée générale constitutive s’est tenue jeudi 5 décembre à Roz-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine) et a porté à sa tête Michel Ocafrain, représentant de la filière AOP Porc basque Kintoa.
La première AOP en viande bovine date de 1996 et a été obtenue par le Taureau de Camargue. On trouve également dans cette nouvelle fédération les AOP concernant les agneaux de prés salés de la Baie de Somme ou du Mont-Saint-Michel, ceux de Barèges-Gavarnie, la volaille de Bresse, le porc Noir de Bigorre, le Bœuf de Charolles et celui de Maine-Anjou, les charcuteries de Corse à base de porcs élevés sur l’île. Cette fédération regroupe 700 producteurs répartis sur une trentaine de départements pour un chiffre d’affaires total de « 25 à 30 millions par an » en commercialisation. Son siège est situé en Haute-Loire, à Chaudeyrolles, siège également de la 11ème AOP adhérente, le Fin gras du Mézenc (bœuf). (dépêche AFP 06/12).

Veau de boucherie

Le nouveau contrat-type relatif au veau de boucherie a été homologué le 21 novembre au Journal officiel, une victoire syndicale pour la Fédération nationale bovine (FNB) qui se battait depuis longtemps pour faire évoluer l’ancien contrat, datant de 1988, et qui ne correspondait plus aux réalités de la filière. (dépêche TNC 06/12).

Réchauffement climatique

Souvent perçue comme un secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre (GES), l’agriculture ne représente en fait que 16,4 % de l’émission de GES en France en 2017, loin derrière les transports (29 %). Mais surtout elle représente un levier d’action pour lutter contre le réchauffement climatique grâce au carbone stocké dans les sols et à la production d’énergies renouvelables.
A l’occasion de la journée mondiale du climat (08 décembre) il a été rappelé que 14 000 diagnostics Cap’2ER (Calcul automatisé des performances environnementales en élevage de ruminants) ont déjà été réalisés en France par des élevages de ruminants ! Leurs objectifs : évaluer les impacts environnementaux d’une exploitation et envisager les leviers à activer pour réduire son empreinte environnementale. (dépêche TNC 08/12)

Attentes des consommateurs

57% des consommateurs se considèrent plutôt mal informés au sujet de l’élevage laitier et souhaiteraient en savoir davantage, d’après Benoît Rouyer, économiste au Cniel. Parmi les principales sources de préoccupation se trouvent l’origine des ingrédients ainsi que des produits et la sécurité alimentaire. « Les Français attendent beaucoup des éleveurs en termes de pratiques vertueuses, que ce soit vis-à-vis de l’environnement, du sanitaire et du bien-être animal, affirme le spécialiste. Néanmoins, les éleveurs bénéficient d’une côte de popularité élevée ». (dépêche TNC 04/12).

Ours et pastoralisme

Les ours menacent-ils la survie de l’élevage ovin dans les Pyrénées ? Le bond cet été des pertes imputées aux plantigrades a scellé l’antagonisme entre éleveurs et défenseurs de la biodiversité, sans sortie de conflit en vue. A la fin des estives, pour la seule Ariège, place forte de la cinquantaine de plantigrades du massif pyrénéen, 565 dossiers d’indemnisation pour dommages d’ours avaient été introduits, comptabilisant 1 155 ovins morts ou blessés. En 2018, 443 dossiers avaient été soumis pour 669 ovins victimes, à comparer avec 138 dossiers et 259 victimes ovines en 2015. (dépêche AFP 14/12).

Ferme des 1000 vaches

La ferme picarde dite « des 1 000 vaches » devra ramener son cheptel à 500 bovins au lieu des 800 exploités actuellement et payer des pénalités pour avoir dépassé « de 59 % » l’effectif fixé par l’État, selon un jugement de la Cour administrative d’appel de Douai. Contacté par l’AFP, l’avocat de l’exploitant Me Pierre-Etienne Bodart a annoncé son intention de se pourvoir en cassation. (dépêche AFP 13/12).