Brèves d’avril 2020

publié le 27 avril 2020

Transport d’animaux vivants et coronavirus :

Lundi 23 mars, 42 députés européens ont interpellé la Commission européenne et le Conseil des ministres de l’Agriculture, sur la question des transports d’animaux vivants, alors que la crise du COVID-19 frappe durement l’Europe. Les députés, ont exprimé leur inquiétude face à l’augmentation des risques pour le bien-être animal et la santé publique liés aux transports, et ont ainsi demandé :
La suspension de toutes les exportations terrestres et maritimes d’animaux d’élevage vivants vers des pays tiers.
La suspension de tout transport d’animaux d’élevage vivants lors de voyages de plus de 8 heures entre les États membres.
D’assurer une communication rapide entre les vétérinaires en chef et les points de contact lors des passages de frontières afin de limiter les temps d’attente.

Faune sauvage :

242 organisations de la Protection Animale via une lettre commune à l’Organisation Mondiale de la Santé demandent une interdiction mondiale permanente des marchés de la faune sauvage et de son utilisation dans la médecine traditionnelle. (Extrait de Code animal 06/04).

Interdiction de la vente de chiens et de chats en animalerie en Angleterre :

La loi de Lucy, en hommage à une chienne victime d’une usine à chiots au Pays de Galles, vient d’être adoptée en Angleterre (6/4/2020). Elle interdit la vente de chiens et chats en animalerie ou en élevage industriel et alourdit les peines contre les trafics. Concrètement, la loi britannique met fin aux intermédiaires dans la vente des chiots et chatons. Toute personne souhaitant avoir un animal de compagnie devra solliciter un refuge pour animaux ou un éleveur déclaré responsable par l’autorité publique. Dans ce dernier cas, l’éleveur sera obligé d’élever les jeunes animaux avec leur mère et les garder dans des bonnes conditions. (Extrait de 30 millions d’Amis).