Des dépêches du site Agrisalon février 2018 à consulter sur : www.agrisalon.com
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Filière colza et tournesol
Emmanuel Macron souhaite muscler la production des oléoprotéagineux (colza, tournesol...) en France pour la diriger vers l’alimentation animale ou humaine, en construisant une « filière protéines » d’ici cinq ans. Ces déclarations vont dans le sens de ce que prône la filière Lors de l’assemblée générale de la FOP (producteurs d’oléoprotéagineux), son président Arnaud Rousseau, a acté un changement de modèle de sa fédération « Le biocarburant, ça reste central », a-t-il déclaré, tout en estimant que le moteur de la production d’oléoprotéagineux allait désormais « devenir la protéine ».Aujourd’hui, l’huile issue du colza français est valorisée pour les deux tiers dans la fabrication de biocarburant et pour un tiers en alimentation. (Dépêche du 25/1/2018)
Foncier agricole
Une mission d’information de l’Assemblée nationale va plancher à partir du 8 février sur le foncier agricole, avec l’objectif de voir comment le protéger et le partager, a-t-on appris mercredi de source parlementaire ; (Dépêche du 25/1/2018)
Elevage durable, responsable et efficace
La FAO donne les grandes lignes de l’élevage du futur : un monde rural existant, des produits sains et à faible émission de carbone. Réunis le 20 janvier à Berlin, les ministres de l’agriculture de différents pays ont participé au 10e forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture organisé par la FAO. L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture révélait que plus de la moitié des personnes pauvres rurales à travers le monde sont des éleveurs. Le directeur général José Graziano da Silva a déclaré : « Le secteur de l’élevage est essentiel pour maintenir une certaine sécurité alimentaire et contribuer aux moyens d’existence ruraux. Les pays de la communauté internationale doivent travailler ensemble en vue d’assurer la contribution du secteur au développement durable ». (Dépêche du 26/1/2018)
Filière lait biologique
Premier groupement de producteurs de lait bio sur le territoire national, Biolait lance en ce début 2018 un nouveau dispositif d’aide à la formation : le chéquier formation Biolacté. Ce dernier vise à accompagner les nouvelles fermes adhérentes dans le développement de leur projet en agriculture biologique. Grâce à cette aide financière, les éleveurs pourront se faire remplacer sur leur ferme afin de participer plus aisément aux formations techniques. Le dispositif indemnise jusqu’à 10 demi-journées par ferme adhérente. (Dépêche du 06/02/2018)
Signature du contrat d’objectifs et de performance de l’Inra pour 2017-2021
Le 6 février 2018, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Frédéric Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ainsi que Philippe Mauguin, PDG de l’Inra, ont signé le contrat d’objectifs et de performances de l’Institut. Décliné en 23 objectifs pour la période 2017-2021, il s’inscrit dans la mise en œuvre des priorités de la stratégie nationale de recherche et des recommandations des Etats généraux de l’alimentation. (Dépêche du 06/02/2018)
Marchés laitiers : Pour Damien Lacombe, président de Coop de France Métiers du lait, la nouvelle entité représentant les coopératives laitières, la priorité, pour améliorer la situation des marchés laitiers, est d’écouler les 380 000 tonnes de stock européen de poudre de lait écrémé, pesant fortement sur les cours. Cela représente 25 % de la production annuelle de poudre de lait écrémé en Europe. (Dépêche du 02/02/2018)
Gaspillage alimentaire
Une pétition européenne en faveur d’une lutte contre le gaspillage alimentaire a été lancée simultanément en France et dans six autres pays (Grèce, Espagne, Allemagne, Belgique, Italie et Royaume-Uni). Elle vise les supermarchés des 27 pays membres, en demandant de rendre obligatoire le don de leurs invendus alimentaires aux associations caritatives qui les réclament au lieu de les jeter ou de les détruire, comme c’est le cas en France depuis une loi votée il y a deux ans le 3 février 2016. En France, en deux ans, la loi a permis de faire augmenter de 22 % le nombre de repas distribués par les associations caritatives aux personnes qui ont faim, selon Geneviève Wills, présidente de l’antenne française du Programme alimentaire mondial, une agence humanitaire de l’Onu qui s’occupe de la sécurité alimentaire. (Dépêche du 04/02/2018)
https://www.change.org/p/mettons-fin-au-gaspillagealimentaire-en-europe-stopfoodwaste
Recherche de la « vache parfaite »
Bill Gates, milliardaire américain et fondateur de Microsoft, a injecté 32 millions d’euros dans la recherche d’un organisme de santé animale. L’objectif : créer la « vache parfaite », celle qui sera productive tout en résistant aux fortes températures africaines. (Dépêche du 01/02/2018)
Cœur d’élevage
La première édition du salon Cœur d’élevage aura lieu du 21 au 23 juin 2018 au parc des expos de Colmar (68). Il réunira près de 250 exposants et 450 bovins. , l’objectif étant de faire de l’événement le rendez-vous en la matière dans le Grand-Est. Un programme plus complet sera dévoilé dans les prochains mois. ; (Dépêche du 31/1/2018)
Fermes ouvertes
Les professionnels de la filière élevage et viande sont invités à ouvrir leurs portes du 31 mai au 6 juin 2018 dans le cadre de la 4° édition des rencontres Made in viande. L’objectif de ces rencontres, organisées par Interbev, est de nouer le maximum de dialogue avec le public, les scolaires et les institutionnels, répondant ainsi à des attentes sociétales. (Dépêche du 05/02/2018)
Veolia se penche sur l’agriculture de demain
Le leader mondial de la gestion de l’eau et des déchets Veolia a dévoilé jeudi plusieurs expérimentations touchant au domaine agricole qu’il considère comme un possible axe de développement à long terme. Production de protéines animales à base d’insectes, agriculture urbaine, ferme aquaponique (culture associant poissons et plantes dans un système en production fermée) : Veolia multiplie les expérimentations dans le domaine agricole. Son objectif est de « développer un corpus de connaissances » pour être en mesure de proposer à l’avenir de nouveaux services à ses clients, a expliqué Antoine Frérot, le PDG du groupe, lors d’une journée presse ayant pour thématique le monde en 2040. (Dépêche du 08/02/2018)
Luzerne déshydratée
La filière luzerne déshydratée cherche à se développer sur 40 000 hectares supplémentaires pour répondre à un marché français structurellement déficitaire en protéines végétales. Les marchés à l’export, notamment vers les pays du Moyen-Orient, offrent aussi un important potentiel pour les producteurs français. (Dépêche du 07/02/2018)
Bien-être animal
Afin de répondre à une préoccupation sociétale grandissante, les acteurs de la filière bovine s’engagent pour le bien-être animal à la ferme. 16 organisations agricoles et Moy Park Beef Orléans proposent l’outil de diagnostic BoviWell, destiné aux professionnels et d’ores et déjà en déploiement auprès de 1 600 éleveurs bovins. Cet outil d’évaluation du bien-être animal pose un diagnostic quant aux pratiques quotidiennes des éleveurs et identifie les voies d’amélioration possibles. (Dépêche du 07/02/2018).
Plan filière laitière
La France, une « terre de lait » ? Le plan de filière laitière remis par le Cniel au Gouvernement mi-décembre vise trois objectifs : améliorer la gouvernance interprofessionnelle, mieux encadrer les pratiques commerciales pour mieux rémunérer les éleveurs, et poursuivre les efforts de qualité et de diversité pour satisfaire la demande des consommateurs. (Dépêche du 15/02/2018).
Fraude aux Pays Bas
Après le scandale des œufs contaminés au fipronil et les épandages illégaux de lisier par manque de surfaces, les Pays-Bas ont encore une fois contourné la réglementation avec la fraude aux fausses génisses. Le ministère de l’agriculture néerlandais soupçonne de nombreux éleveurs laitiers d’avoir réalisé de fausses déclarations de naissances de veaux. En effet, il semblerait qu’ils aient pour habitude d’attribuer deux veaux de mères différentes à une seule et même vache en tant que naissance gémellaire. Ainsi, les génisses qui avaient vêlé gardaient leur titre un peu plus longtemps, ce qui arrangeait bien les éleveurs puisque la réglementation sur les rejets de phosphate impose un quota maximum de vaches par exploitation et qu’une génisse ne compte que pour une moitié. (Dépêche du 15/02/2018).
Danone
Danone France a annoncé mardi qu’il allait financer le passage à une agriculture plus durable pour les 2 300 agriculteurs français qui fournissent l’entreprise d’ici 2025. « D’ici 2025, 100 % des produits seront issus de l’agriculture régénératrice », c’est à dire qu’un modèle « plus respectueux, plus durable, en faveur des sols, de la nature et des animaux », a indiqué à l’AFP Francois Eyraud, directeur général de Danone Produits Frais France. (Dépèche du 21/02/2018)