Des dépêches d’avril-mai du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com
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Une consultation publique européenne sur les OGM
Dans le cadre de l’élaboration d’une nouvelle politique concernant les plantes obtenues par mutagenèse et transgenèse, ainsi que les aliments issus de ces plantes, la Commission européenne a ouvert le 29 avril une consultation publique. Jusqu’au 22 juillet, il est possible de participer en ligne en répondant à un questionnaire sur le site de la Commission. Pour en savoir plus et accéder à la consultation publique, rendez-vous sur le site de la Commission européenne ici (dépêche TNC 04/05).
Lancement d’une initiative pour cesser de subventionner l’élevage
Etant recevable sur le plan juridique, la Commission européenne a validé le 27 avril le lancement d’une pétition issue d’un collectif d’associations de protection animale italiennes ; le texte, baptisé « Sortir de l’abattage », demande la suppression des aides à l’élevage au profit d’aides à « l’agriculture cellulaire ». Une procédure qui pourrait obliger Bruxelles à se positionner.
À la suite de l’enregistrement, les organisateurs disposent d’un délai de six mois pour lancer le processus de collecte de signatures. Si l’initiative citoyenne recueille en l’espace d’une année au moins un million de signatures au total à travers sept pays de l’UE, la Commission aura trois mois pour réagir : elle peut décider de donner suite et déclencher une procédure législative, ou est tenue le cas échéant de motiver en détail son refus (dépêche AFP 27/04).
Par une dépêche du 5 mai, la Confédération paysanne s’oppose fermement à la viande cellulaire et rappelle le rôle primordial de l’élevage pour l’équilibre de l’agriculture et de la société en général (dépêche TNC 05/05).
Loup
Un loup a été filmé par un appareil automatique mercredi 4 mai dans le Finistère, département où sa présence n’avait pas été signalée depuis plus d’un siècle, a annoncé jeudi la préfecture à Quimper. L’OFB, qui a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait d’un « mâle adulte », estime la population de loups gris en France à 624 (bilan hivernal 2021-2022) contre 580 l’année précédente (dépêche AFP 06/05).
Installations agricoles classées ICPE
De nombreux élevages français, classés au titre de la « protection de l’environnement » (ICPE) pour la pollution qu’ils génèrent, ne sont pas assez surveillés et sanctionnés par les autorités en cas de nuisances, pointe la Cour des comptes dans un rapport publié lundi 9 mai. Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) au titre d’activités agricoles représentent 20% de toutes les ICPE. Ces installations, pour la plupart des activités d’élevage, étaient au nombre d’environ 120 000 en 2020. « Les moyens de contrôle des Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), partagés entre le ministère de l’agriculture et celui de la transition écologique, ne sont pas à la mesure du nombre des installations et des enjeux environnementaux », dénonce la Cour dans son rapport (dépêche AFP 10/05).
Contrôle sécurité sanitaire des aliments
Le ministère de l’agriculture va prendre la tête dès l’an prochain d’« une police unique » en charge des contrôles de sécurité alimentaire, en récupérant des agents de la direction de la Répression des fraudes (DGCCRF), a annoncé cette dernière dans un courriel interne consulté par l’AFP. Effectif au 1er janvier 2023 avec le « transfert de 60 emplois de la DGCCRF vers la direction générale de l’alimentation (DGAL) », il vise à améliorer l’efficacité des contrôles et à clarifier les compétences de deux entités (dépêche AFP 13/05).
Marchés fonciers ruraux
Après le ralentissement des échanges en 2020, le marché des terres et prés atteint un niveau inédit en nombre de transactions, en surfaces et en valeur totale. En revanche, le prix de l’hectare libre diminue de - 2,3 % par rapport à 2020, à 5 940 € en moyenne, un repli qui pourrait s’expliquer par le grand nombre de biens mis en vente. Alors que beaucoup d’exploitants devraient partir à la retraite dans les prochaines années, la FNSafer alerte sur l’importance de favoriser davantage le renouvellement des générations en agriculture, d’autant que la pression de l’urbanisation ne faiblit pas et que le marché des parts sociales progresse. En 2021, le prix moyen des terres et prés libres évolue à la baisse, à 5 940 €/ha. Il s’agit de la deuxième baisse du prix national depuis 1997, le fort afflux de biens mis en vente ayant pu jouer en faveur des acquéreurs, a expliqué la FNSafer le 24 mai. La baisse est assez marquée en zones de grandes cultures (- 5,3 % pour un prix moyen de 7 270 €/ha) et d’élevage bovin (- 1,1 %, pour 4 570 €/ha) (dépêche TNC 26/05).