Septembre 2022 : Liens internet
Contenu
Publications de l’EFSA concernant les transports
Plus d’espace, des températures plus basses, des trajets plus courts : les recommandations de l’EFSA pour améliorer le bien-être des animaux pendant le transport ( publié le 7 septembre 2022).
https://www.efsa.europa.eu/fr/news/more-space-lower-temperatures-shorter-journeys-efsa-recommendations-improve-animal-welfare
Bien-être animal… parlons plutôt du bien-être des animaux
Pierre Mormede, Alain Boissy, Pierre Le Neindre (extrait de The Conversation, publié le 12 septembre 2022). Les conditions de production des animaux élevés pour la consommation alimentaire des humains constituent un important sujet de controverse dans la société. Certains demandent l’arrêt de tout élevage quand d’autres revendiquent la satisfaction d’aspirations alimentaires qu’ils jugent légitimes. Ce débat porte principalement sur l’éthique animale, l’économie et l’impact environnemental des productions, trois des préoccupations multiples et parfois antagonistes qu’il s’agit de concilier.
https://theconversation.com/bien-etre-animal-parlons-plutot-du-bien-etre-des-animaux-187953?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2013%20septembre%202022%20-%202401023989&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2013%20septembre%202022%20-%202401023989+CID_31b2bd5c40dbf88f86f126e96201a790&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Bien-tre%20animal%20parlons%20plutt%20du%20bien-tre%20des%20animaux
Les chevaux sont particulièrement sensibles aux voix d’enfants
Les animaux domestiques nous accompagnent dans de nombreuses activités depuis des millénaires, mais nous commençons seulement à comprendre quelles représentations ils se font de nous, et comment nos voix, nos expressions faciales ou encore nos gestes les influencent [1]. Au centre INRAE Val-de-Loire, l’équipe Comportement Ethologie Bien-Etre s’intéresse à ces questions au travers d’un programme de recherche sur les chevaux, dans le cadre de la thèse de Plotine Jardat, dirigée par Léa Lansade (IFCE). Dans une étude publiée ce mois-ci dans la revue Animal Cognition [2] et menée en collaboration avec l’Université de Kyoto, les chercheurs se sont intéressés à la manière dont les chevaux perçoivent les enfants (extrait de INRAE Actualités, publié le 26 août 2022). https://www.inrae.fr/actualites/chevaux-sont-particulierement-sensibles-aux-voix-denfants
IDELE-PREMIERE
Parmi les différents articles de la Lettre en ligne de l’Institut de l’élevage : www.idele.fr, à noter
Décapitalisation bovine
Chaque année, l’institut de l’élevage publie le relevé du nombre de bovins au 1er janvier de l’année en cours. Si le cheptel allaitant français est aujourd’hui supérieur au cheptel laitier, le nombre de bovins allaitants décroît plus vite que le nombre de bovins laitiers. La France a perdu 1,8 % de son cheptel laitier entre le 1er janvier 2021 et le 1er janvier 2022, là où le cheptel allaitant a diminué de 2,7 %. Cette tendance se confirme sur le long terme, avec une diminution du nombre de vaches et bovins laitiers de l’ordre de 6,8 % entre 2012 et 2022, et de 8,5 % pour les bovins allaitants.
Certaines races ont plus la cote que d’autres !
Si les principales races laitières ont vu leur cheptel décroître au cours de la dernière décennie, la race normande semble particulièrement impactée, avec une diminution de 30 % du nombre de vaches présentes dans la race entre le 1er janvier 2012 et le 1er janvier 2022.
Certaines races à viandes semblent plus prisées que d’autres. Le nombre de vaches Charolaises et Blondes d’Aquitaine a diminué (respectivement – 17 % et – 13 % sur les dix dernières années), mais d’autres races ont la cote. La race limousine compte 3 % de vaches en plus qu’il y a dix ans, et la race Salers en a gagné 5 %. L’Aubrac est la race qui se développe le plus, avec une augmentation du nombre de vaches de l’ordre de 48 % sur dix ans, soit plus de 77 000 têtes. Cette progression impressionnante s’explique notamment par le fait que l’Aubrac est une race à petit effectif. Les « autres types raciaux » sont également en progression (+ 9 % entre 2012 et 2022), ce qui laisse entendre que les races à faible effectif bénéficient d’un regain d’intérêt auprès des éleveurs (dépêche TNC 12/09). Pour en savoir plus : https://idele.fr/detail-article/les-chiffres-cles-du-geb-bovins-2022