Novembre 2022 : Liens internet
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La biodiversité des ruminants en élevage : comment la mesurer et la gérer ?
Tous les mardis, Agreenium et l’ACTA organisent des conférences en ligne (webinaires) sur des sujets variés. Tel était le thème de celle du 22 novembre. L’ensemble dure 56 minutes et comprend trois exposés :
• Pratiques de gestion et de suivi ; Stéphanie Minéry (IDELE)
• Recherches en cours, les apports de la génomique ; Didier Boichard (INRAE)
• Formation et diffusion ; Étienne Verrier (AgroParisTech)
https://www.youtube.com/watch?v=UxAHTmCEyG8
Statut juridique des animaux en France : Quelles évolutions ? Quelles répercussions sur l’élevage de rente ? Séance de l’Académie d’Agriculture de France : 16 novembre 2022
Dès les années 1950, les animaux de trait ont laissé place à la mécanisation. Parallèlement, le nombre d’animaux d’élevage s’est accru, dans des conditions plus intensives et plus éloignées de l’Homme. Par ailleurs, les animaux de compagnie sont devenus des membres de la cellule familiale.
Aujourd’hui, la société s’interroge sur la condition animale. Les connaissances scientifiques sur la sensibilité et les capacités cognitives des animaux se sont développées, et le statut juridique des animaux mérite des réflexions approfondies. Ceux qui n’ont pas assisté à cette séance peuvent la visionner sur la chaîne de l’AAF : https://www.youtube.com/channel/UCxERz8wtBBH9VXfgJOfVODA/stream
Emission La science CQFD « En poule position »
France Culture a diffusé ce mardi 1er novembre une intéressante émission grand public de 58 min sur l’ethnozootechnie de l’espèce poule (Gallus gallus domesticus).
Le poulet est présent dans les assiettes du monde entier, mais comment y est-il arrivé ?
Comment ce gallinacé dont la population dépasse largement celle des humains a-t-il conquis le monde ? (sur 70 milliards d’animaux abattus chaque année par l’homme, 66 milliards sont des poules, poulets ou coqs).
Domestiquée relativement tard par les humains, la poule est devenue l’oiseau le plus répandu au monde. Alors, quelle est l’histoire fulgurante de cette conquête à plumes ?
D’un animal ornemental, symbole de pouvoir et de prestige à une viande peu chère, produite et consommée en quantité industrielle, la trajectoire de la poule depuis sa domestication soulève de nombreuses questions parfois sans réponse. Une chose est sûre, la poule a un statut à part dans l’histoire des animaux domestiqués par les humains, au point que des chercheurs suggèrent à présent que les os de poulets puissent être l’un des marqueurs géologiques de l’anthropocène.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/gallinaces-en-poule-position-9827167
Enjeux contemporains de l’alimentation
Séminaire sous l’égide de la Chaire UNESCO Alimentations du Monde, qui s’est tenu à Montpellier du 05 au 24 octobre. Interventions à retrouver : https://www.chaireunesco-adm.com/Seminaire-2022
L’agriculture au bout de leurs bras
Emission de France Culture (30 juillet 2022) sur le travail salarié en agriculture. À (ré)écouter : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/grand-reportage/l-agriculture-au-bout-de-leurs-bras-1963174
Lactations longues chez la chèvre
Emission de France Culture (24 octobre 2022) avec le témoignage de deux éleveurs de chèvres qui ont adopté la pratique des lactations longues pour leurs chèvres.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/un-chevrier-qui-fait-des-emules-9647200
Des scientifiques signent une déclaration sur le rôle sociétal de l’élevage
Cette déclaration de Dublin donne la parole aux scientifiques du monde entier qui mènent des recherches assidues et fructueuses afin d’obtenir une vision équilibrée de l’avenir de l’élevage. Cette déclaration a été diffusée à l’issue du congrès intitulé "The Societal Role of Meat - What the Science Says", qui s’est tenu à Dublin (Irlande), les 19 et 20 octobre 2022, dans les locaux de l’autorité irlandaise de développement agricole et alimentaire.
https://www.dublin-declaration.org
Les atteintes envers les animaux domestiques enregistrées par la police et la gendarmerie depuis 2016
En 2021, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 12 000 infractions visant des animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité, un nombre en augmentation de 30 % par rapport à 2016 (soit +5 % en moyenne par an). Parmi ces infractions, 35 % correspondent à des mauvais traitements, 34 % à des sévices graves, 14 % à des atteintes involontaires à la vie et à l’intégrité de l’animal et 5 % à des abandons. De par leur nature, contrairement à la majorité des autres formes de délinquance, les infractions visant les animaux sont majoritairement présentes dans les zones rurales, en raison de la prise en compte des animaux d’élevage peu présents en zone urbaine.
(Résumé : Rapport du Service de Statistiques du ministère de l’Intérieur n°51, octobre 2022).
Texte complet : www.interieur.gouv.fr/Interstats : rapport de 12 pages avec tableaux et illustrations.
Critiques et contre-vérités sur la viande bovine : point de vue d’un académicien
Dans un article paru fin août dans la revue Viandes et produits carnés, Pierre Feillet, membre de l’Académie d’Agriculture de France et de l’Académie des technologies, livre son point de vue sur les fondements des critiques faites à la viande bovine.
https://viandesetproduitscarnes.com/index.php/fr/1222-point-de-vue-les-critiques-a-l-egard-de-la-viande-bovine-sont-elles-fondees
Alimentation à l’herbe des herbivores
Ce qui change pour les produits laitiers et carnés : En quoi les produits des ruminants nourris à l’herbe se différencient-ils ? Quelle possibilité d’authentifier par l’analyse une alimentation à l’herbe ? Les travaux conduits à INRAE se sont attachés à caractériser les qualités spécifiques des produits issus d’animaux nourris à l’herbe et à développer des méthodologies permettant de garantir l’origine herbagère (source Inrae, publié le 02 septembre 2022).
https://www.inrae.fr/actualites/alimentation-lherbe-herbivores-ce-qui-change-produits-laitiers-carnes
Huit recommandations pour la sécurité alimentaire mondiale face à la crise climatique
Transition agroécologique, diversification des cultures, gouvernance des systèmes alimentaires font partie des thèmes des huit recommandations adressées aux décideurs publics par le Cirad pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale face aux multiples crises, dont celle du climat. Les systèmes alimentaires actuels sont à l’origine de près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Il est urgent de les transformer !
(Communiqué du CIRAD 27 octobre 2022).
https://www.cirad.fr/espace-presse/communiques-de-presse/2022/securite-alimentaire-mondiale-face-aux-crises
L’essor de l’élevage intensif augmente-t-il le risque pandémique humain ?
La pandémie mondiale de Covid-19 a remis en lumière un débat plus ancien sur le rôle des transformations opérées par notre espèce sur son environnement naturel dans les émergences de maladies infectieuses. L’impact de l’élevage dit intensif est, en particulier, l’objet d’une vive controverse. Celle-ci rejoint une remise en cause plus large de ce mode d’élevage, en raison de son atteinte au bien-être animal et de la pollution environnementale qu’il génère.
Cependant, peu d’arguments scientifiques sont disponibles pour étayer l’hypothèse d’une contribution de l’intensification de l’élevage aux émergences de pandémies. (Extrait de The Conversation, publié : 7 novembre 2022, 20:53 CET). https://theconversation.com/lessor-de-lelevage-intensif-augmente-t-il-le-risque-pandemique-humain-192478?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%208%20novembre%202022%20-%202458824618&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%208%20novembre%202022%20-%202458824618+CID_e0bbb38410e5e9eabdf9fb19f80b786d&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Lessor%20de%20llevage%20intensif%20augmente-t-il%20le%20risque%20pandmique%20humain
Evaluation du coût du changement climatique pour les filières agricoles et alimentaires
Rapport CGAAER n°21044, octobre 2022. Par lettre de mission d’avril 2021, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a demandé au Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), de conduire une mission relative à l’évaluation du coût du changement climatique pour les filières agricoles et alimentaires. En effet, les enjeux sont majeurs pour la ferme France, en termes de souveraineté alimentaire, d’adaptation de l’agriculture à ce phénomène irréversible avec en corollaire la question des coûts d’adaptation (et qui va payer…).
Si la mission n’a pas pu quantifier tous les surcoûts liés à l’adaptation de l’agriculture française au changement climatique, la mission s’est efforcée d’évaluer des ordres de grandeur des surcoûts liés à l’augmentation de la couverture des risques du fait d’aléas climatiques croissants, ceux liés aux besoins supplémentaires en eau et ceux générés par l’accompagnement des agriculteurs à la transition climatique. Au total, un surcoût estimé global (charges nouvelles ou manques à gagner) de l’ordre de 3 milliards d’€ par an affectera le modèle économique de la ferme France et par voie de conséquence sa compétitivité.
Au final, la mission fait trois recommandations qui portent sur le continuum 1-recherchedéveloppement sur les diagnostics et les solutions techniques d’adaptation des exploitations 2- massification de ces diagnostics dans les exploitations pour rendre le changement climatique “opérationnel” et concret 3-soutien pour l’accompagnement des actions de transition mises en œuvre à la suite de ces diagnostics dont des actions liées à l’agroécologie et un soutien aux investissements devenus nécessaires à l’adaptation au changement climatique.
cgaaer 21044 rapport (format pdf - 2.2 Mio - 23/11/2022)