Des dépêches d’octobre/novembre du site agrimutuel à consulter sur : www.agri-mutuel.com

publié le 23 novembre 2022

L214 porte plainte contre le « leader européen » de chèvres fermiers

L’association de défense des animaux L214 a annoncé le dépôt d’une plainte pour « mauvais traitements » et « pratiques commerciales trompeuses » après des témoignages de lanceurs d’alerte sur un élevage de 2 000 chèvres en Saône-et-Loire, « leader européen » de fromages de chèvre fermiers. Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’entreprise Chevenet dénonce une « manipulation des images obtenues à travers des montages et une mise en scène qui ne reflète pas la réalité » (dépêche AFP 27/10/2022) .

Abattoir

Des éleveurs bovins et ovins de Gironde ont signé vendredi avec des collectivités une « charte de bonnes pratiques » à l’occasion de l’inauguration de leur abattoir à Bègles, près de Bordeaux, un accord présenté comme « une première au niveau national ». Par cette « charte de bonnes pratiques, d’exemplarité et de bientraitance animale », le Groupement des éleveurs girondins (GEG), qui rassemble 120 producteurs en circuit court, s’engage notamment à assurer aux animaux « des conditions d’hébergement optimisées, avec couloirs, logettes et parcs spacieux ». Il doit aussi respecter un abattage « avec des cadences réduites et un étourdissement préalable » des animaux ou diffuser, en fond sonore, « des bruits familiers de la nature (chants d’oiseaux, ruissellements d’eau) » (dépêche AFP 14/11/2022).

Compenser le manque d’herbe

Pour pallier la sécheresse inédite des derniers mois et compenser le manque d’herbe, des agriculteurs du plateau de l’Aubrac, en Aveyron, recourent à une pratique ancestrale : nourrir leurs bêtes avec des feuilles d’arbres. La pratique ne date pas d’hier. Les rangées de frênes qui bordent les parcelles du haut plateau ont été plantées par leurs aïeux « pour faire de la feuille ». Cette pratique offrait un complément fourrager et du bois pour chauffer l’hiver. Mais elle s’est un peu perdue à partir des années 1950 : « les exploitations se sont agrandies, on a intensifié la production et cette ressource qui n’était pas très productive a été délaissée », retrace Bernard Miquel, ex-conseiller en charge de la valorisation du bocage à la Chambre d’agriculture de l’Aveyron (dépêche AFP 27/10).