Septembre 2024 : Brèves
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Un collier anti-loup pour protéger les troupeaux de brebis
Ultrasons et lumières stroboscopiques voici le secret du collier anti-loup commercialisé depuis 2023 par la société Cical qui reprend le fonctionnement d’un modèle sud-africain. Ce dispositif de défense pouvant équiper ovins, caprins, bovins et équins, s’active grâce à un accéléromètre qui détecte tout changement d’allure chez l’animal porteur. Dans le cas des ovins, le fabricant recommande un ratio d’un collier pour 8 animaux, celui-ci peut être ramené à 15 si le troupeau est supérieur à 200 brebis. Le collier, modèle ovin coûte 229 euros HT. Ce dispositif est inscrit dans la partie expérimentale du plan national d’actions loup (RéussirPâtre, n°716, août-septembre 2024).
Bruxelles envisage des crédits nature pour récompenser les agriculteurs
La Commission européenne travaille sur la mise en place d’un dispositif de crédit « nature » afin de rémunérer les agriculteurs fournisseurs de services écosystémiques. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen l’a annoncé lors d’un discours à la conférence DLD nature à Munich le 13 septembre (Reussir newsletter 19/09/2024).
Synergie entre production fourragère et photovoltaïsme
La recherche s’organise afin de fournir davantage de données sur les synergies entre production fourragère et photovoltaïsme. En France, la collecte des données s’est structurée en 2023 avec la création du Pôle national de recherches sur l’agriphotovoltaïsme par l’Inrae. Ce pôle regroupe trente-sept structures, dont deux installateurs et gestionnaires de centrales, BayWa r.e et Valorem, qui ont collaboré avec l’Inrae afin de mesurer les effets des panneaux sur la production fourragère (ReussirPâtre newsletter 24/09/2024).
Le Crédit agricole compte investir au capital des exploitations agricoles dès fin 2024
La banque verte annonce au Space qu’elle va tester en Bretagne un système de portage de capital au sein des exploitations agricoles pour soutenir leur transmission ou des projets d’investissements, avec un fléchage particulier vers les productions porcine et volaille, précise la banque verte. Ces investissements seraient minoritaires il n’est pas question de main mise sur les exploitations (Reussir newsletter 23/09/202).