Brèves mai 2023

publié le 31 mai 2023

Fini les transports d’animaux vivants par mer depuis la Nouvelle-Zélande

Il n’y aura plus de transports d’animaux vivants par mer depuis la Nouvelle-Zélande, a annoncé vendredi 21 avril 2023 le ministre de l’Agriculture alors que le pays met pleinement en œuvre l’interdiction d’exportation d’animaux vivants fondée sur des préoccupations de bien-être animal (source Le lecteur d’animaux).

Lait bio

Après des années de croissance à deux chiffres, la collecte de lait bio n’a progressé que de 0,7 % sur les deux premiers mois de 2023, rapporte Corentin Puvilland, économiste au Cniel (interprofession laitière). Ainsi, après avoir atteint 1,27 milliard de litres en 2022 la collecte de lait bio pourrait n’afficher que 1,264 milliard de litres cette année, puis 1,201 milliard en 2024. Certains opérateurs s’inquiètent d’ailleurs, craignant que l’offre ne repasse sous la demande à moyen terme. Le nombre de points de collecte de lait bio a déjà commencé a baissé, reculant de 1,5 % entre février 2022 et février 2023, pour passer à 4 067 fermes ( Réussirbio, newsletter 15/05).

Crise du bio

Une consommation en déclin, des agriculteurs qui jettent l’éponge, d’autres découragés de se lancer : face à la « crise de croissance » du bio, le ministre de l’agriculture a annoncé mercredi une « enveloppe de crise » de 60 millions d’euros accompagnée de mesures pour stimuler la demande. La France ambitionne d’avoir 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027 (contre 10 % aujourd’hui), un objectif qui semble difficilement atteignable mais que le ministre a maintenu (dépêche AFP 17/05)

L214 fait condamner l’État pour dysfonctionnement des services vétérinaires

Pour la toute première fois, la justice vient de condamner l’État français pour manquement dans le contrôle et la sanction des règles de protection animale !
Le tribunal administratif de Montpellier a jugé que les services de l’État étaient défaillants à l’abattoir de Rodez : « l’absence de mesures correctives suffisantes » a contribué à « l’absence de respect de la réglementation ». Il ajoute que les contrôles de l’État ont été « insuffisants pour prévenir le risque de maltraitance animale alors même qu’à raison des non-conformités majeures relevées en 2016 une vigilance et un suivi particuliers s’imposaient. ».
À l’origine du procès, des images de graves maltraitance filmées sur la chaîne d’abattage des moutons et agneaux à l’abattoir de Rodez et diffusées par L214 en juin 2020.